Sujet brûlant : la com est-elle encore compatible avec le monde qui vient ? Va-t-elle se flamber les ailes au contact du réchauffement climatique ? Elle dont la raison d’être principale reste de faire grossir le chiffre des ventes et de rendre le consommateur toujours plus accros aux vendredis noirs… Pas très « RSE friendly » tout ça, nous diraient les Greta Thunberg et autres lanceuses et lanceurs d’alerte du changement climatique.
Une chose est sûre : dans toutes les entreprises, comme chez tout citoyen – même chez les climato-sceptiques de la dernière heure – on ne peut plus dire qu’on ne savait pas… Reste à réaliser le plus dur : s’adapter, changer. Quels produits, quels services et quelle communication eco-compatibles imaginer aujourd’hui ?
Dans un contexte de modération à tous les étages, le communicant peut – et doit – saisir sa chance, faire de cette contrainte une opportunité, lui qui sent l’air du temps, flaire les nouveaux usages… Devant lui se dessine un nouveau challenge : ouvrir les yeux et les consciences sur ces sujets, montrer ce que d’autres ont déjà réalisé, accroître le champ des possibles…
C’est l’occasion pour un secteur souvent vilipendé pour son cynisme de trouver une nouvelle raison d’être, en phase avec son temps, de se racheter une conduite citoyenne. En ligne de mire : l’avènement d’une communication – rebaptisée « influence » – qui accompagne les organisations vers un positionnement « eco-friendly » – sincère – et pourquoi pas, vers une croissance exponentielle du chiffre d’affaires. D’après une étude très sérieuse (oui oui ça existe !), les entreprises les plus socialement responsables sont aussi les plus rentables.