Accès libre aux infos, nouveaux services… Les médias, encore plus consultés et nécessaires en ces jours de confinement, adaptent leur offre à cette situation inédite. Si de nombreux titres nationaux ouvrent leur contenus (au moins sur le sujet du coronavirus), c’est aussi la ces de La PQR : Ouest France offre ainsi deux mois d’abonnement à ses services numériques. Idem pour la presse régionale btob, notamment le Journal des Entreprises (siège à Nantes) qui explique sa position par la voix de Bruno Dussourt, son Directeur Général : « nous avons choisi de proposer l’intégralité du contenu éditorial de notre site web en libre accès. Tous nos journalistes sont à l’écoute des témoignages de dirigeants pour les partager le plus largement possible avec la communauté entrepreneuriale. Pour vaincre les peurs et aller de l’avant. » Une façon « d’ aider les entreprises à faire face aux conséquences économiques et sociales de l’épidémie, en leur apportant des conseils, des contenus experts et des retours d’expérience ». C’est aussi le choix de Com&Médias : l’accès libre aux infos des trois derniers mois et de celles à venir.
Changement de ligne
Depuis quelques jours, nous assistons à un bouleversement des lignes éditoriales, dédiées désormais à 90 % (et bientôt plus ?) aux conséquences directes ou indirectes du coronavirus. Comment s’adapter ? Quelles initiatives ? Et même la presse papier – encore distribuée dans les boites aux lettres – essaie de jouer son rôle en apportant des solutions pratiques : les quotidiens Le Télégramme et Ouest France (entre autres) fournissent chaque jour à leurs lecteurs les fameuses attestations de déplacement, imprimées sur une pleine page. Un bon coup de pouce pour celles et ceux qui n’ont pas d’imprimante (ou qui sont en pénurie de cartouches d’encre…). La période pourrait ainsi être propice au développement du « journalisme de solutions », moins dans l’analyse et plus proche de son lectorat.
Pour vous faire une idée plus complète des initiatives lancées par les médias, vous pouvez aller voir du côté du site mediaculture.fr du journaliste, formateur et consultant Cyrille Franck.