En cette période de crise sanitaire, Laval Virtual a conçu une foule d’événements virtuels : du séminaire d’entreprise au salon nautique de Paris… Jusqu’aux spectacles virtuels du prochain Festival du rire de Montreux (Suisse). Sous sa marque Komodal, Laval Virtual livre des univers 3D accessibles en ligne, où les participants échangent via des avatars, comme dans un jeu vidéo. Historiquement connue pour organiser des salons autour de la réalité virtuelle depuis 1999, l’association (40 salariés, 3,2M€ de budget) refuse toutefois le statut d’agence événementielle. « Laval Virtual fournit les univers 3D et la logistique. Mais ne propose ni stratégie, ni contenu d’événement ou de formation », précise Laurent Chrétien, son directeur. Dernière nouveauté, l’association peut aussi créer une plateforme virtuelle permanente pour ses clients – une sorte de double de l’entreprise – dotée d’espaces de bureaux, conférences ou formations, d’un showroom… « Des projets sont en cours pour Alstom, Thales, Capgemini et le Crédit Mutuel », liste Laurent Chrétien. Des campus virtuels ont par ailleurs été livrés à des grandes écoles. Lancée en 2020, Komodal devrait générer « 950 K € de CA en 2021, avec l’ambition d’atteindre 4,5 à 6 M€ en 2024 », pronostique Laurent Chrétien. Komodal (9 personnes) aide à concevoir l’univers, assurer l’assistance technique et la formation des au logiciel (pour les intervenants, conférenciers, modérateurs..), proposer des hôtesses d’accueil, filmer l’événement virtuel, offrir des animations (concert, jeu de piste…). La solution utilise des plateformes 3D prédéfinies (déjà existantes) comme celle de l’Américain Virbela, du Canadien Tech-AdaptiKa ou du Français Teemew.
