« Le surimi, des déchets de poisson ? » Pour lutter contre cette idée reçue, le groupe vendéen Fleury Michon lance la campagne #venezvérifier. Le dispositif vise surtout les blogueurs spécialisés dans l’alimentation et la santé, leaders d’opinions incontestés en la matière selon la marque. L’entreprise leur propose de visiter l’usine de Chantonnay (Vendée) où les surimis sont fabriqués. Sur les 30 blogueurs sélectionnés, seulement cinq d’entre eux auront la possibilité d’embarquer sur un chalutier en Alaska pour constater par eux-mêmes la provenance des composants. Ils seront accompagnés par trois consommateurs et deux journalistes. Cette opération « transparence », qui rompt avec les traditionnelles campagnes mass-media, va durer 4 mois pour un montant global de 1,5 M€. « La meilleure manière de montrer l’engagement de Fleury Michon n’est pas d’investir dans les GRP mais d’emmener les consommateurs se rendre compte par eux-mêmes », précise David Garbous, directeur du marketing stratégique, dans Stratégies. Par ailleurs, l’entreprise agroalimentaire (dont le département « traiteur de la mer » représente 14% de son activité) a tourné plusieurs films dans un format documentaire pour retracer la fabrication du surimi, de la pêche en Alaska à la conception des batônnets en usine. L’ensemble de ces réalisations vidéos sont disponibles sur le site dédié www.venezverifier.fr. Un spot publicitaire est diffusé à la télévision et au cinéma depuis le 6 Avril, il sera appuyé par une annonce presse évènementielle publiée dans 20 minutes.