Le dernier baromètre des métiers Sup’ de Com explore notamment les besoins et les méthodes de recrutement des entreprises. Parmi ses conclusions, 94% des pros de la com’ sondés considèrent le savoir-être comme le critère le plus important lors d’une embauche.
« Si les diplômes (66%) et l’expérience (81%) représentent des facteurs essentiels, ils ne suffisent plus. Le savoir-être est aujourd’hui, pour 94% des répondants, l’élément considéré comme le plus important pour travailler dans les métiers de la communication.» Tel est le constat du dernier baromètre des métiers de la communication, réalisé par Opinion Way pour Sup’ de Com.
Cette enquête nationale a été réalisée auprès d’un panel de près de 350 professionnels du secteur, interrogés fin 2022. Pour ces pros, lors d’un recrutement les qualités techniques ne sont plus recherchées en premier. Dans le détail, le savoir-être demandé regroupe des éléments comme l’esprit d’équipe, l’autonomie, l’adaptabilité ou la créativité.
Autre enseignement du Baromètre des métiers de la communication, le secteur reste créateur d’emploi, malgré une conjoncture moins favorable. « Le secteur du marketing et de la communication reste en croissance. Une tendance qui explique notamment par l’essor des nouvelles technologies, le travail des agences, mais aussi par la valorisation des métiers du côté des annonceurs », commente la directrice du campus nantais de Sup’ de Com, Eda Dogan.
En effet « 56% des répondants relatent que leur entreprise a recruté au cours de l’année. Dont 35% ces 6 derniers mois », poursuit l’étude. Environ la moitié des embauches venant pourvoir une création de poste. Les besoins? D’abord la com’ digitale (40% des sondés), devant la com’ interne (28%) puis la communication visuelle et événementielle.
Le CDI plébiscité pour les embauches
À noter enfin que, dans 60% des cas ce sont des CDI qui ont été proposés aux nouvelles recrues (contre 49% en 2021). « Ces indicateurs nous confirment une tendance observée depuis l’après COVID : les recrutements se réalisent principalement en CDI », note Mathieu Billon, directeur des programmes de Sup’ de Com. Un chiffre qui suppose également un moindre recours aux freelances…
