Organisée par la French Tech Rennes Saint Malo en partenariat avec l’Inria (Institut national de recherche dédié aux sciences du numérique), la 4ème édition de la Digital Tech Conference s’attaquera le 30 novembre aux algorithmes de matching, market place pour célibataires, relations à distance, sexualité virtuelle… L’événement dressera ainsi un état des lieux d’un marché du sexe connecté qui pourrait peser 22 milliards d’euros en 2020 dans le monde, une manne que les acteurs de la tech bretonne pourrait capter en partie. A l’initiative du mouvement SexTech for good, Christel Lecoq – fondatrice de B.Sensory – désire lancer un accélérateur de startups de la SexTech, pourquoi pas à Brest. « L’animation pourrait être assurée par The Corner, l’idée étant d’accompagner des projets SexTech dans tous les domaines, de l’éducation, à la santé en passant par le plaisir, et la sexualité des seniors ou encore des personnes en situation de handicap », », précise-t-elle. Créatrice du sextoy connecté « Little Bird », l’entrepreneuse avait été contrainte de fermer sa propre start-up début 2018 faute de financements, et ce malgré l’obtention d’un Award au CES de Las Vegas. « Si l’on part réellement des usages, il y a de réels besoins que la technologie peut combler dès que l’on s’intéresse au secteur du handicap, de la santé ou de l’éducation au plaisir. De nombreux projets existent, poursuit-elle, mais demandent à être portés pour voir le jour, notamment en termes de communication, d’accompagnement juridique avec les contraintes médicales et surtout de financements par un écosystème SexTech Friendly ». Comme Nantes et sa PropTech, Angers et ses objets connectés, Brest pourrait ainsi déployer son propre écosystème Tech. Reste à savoir si les appuis nécessaires à une telle entreprise – institutionnels, financiers… – répondront présents sur un tel sujet.
Inscriptions pour la Digital Tech Conférence : www.ladigital.tech